France - Chalon sur Saône

 

Les Grooms au festival « Chalon dans la rue »

20 au 23 juillet 2006

Spectacle « Les ballets grooms »

 

C'est dès le mois de janvier 06 que nous contacte Pedro Garcia, nouveau directeur du festival Chalon dans la rue.

Nous sommes déjà allés 3 fois dans le passé au festival de Chalon :

- 1993 : Fanfare tout terrain.

- 1998 : La Flûte en chantier.

- 2002 : La Tétralogie de 4 sous.

Cette fois-ci, la situation est différente : le festival n'est pas coproducteur et ne nous paye que le strict minimum.

Nous sommes tout de même dans le « in », ce qui est un plus certain.

 

20 juillet 2006

Nous arrivons le matin de la première représentation pour limiter au maximum les frais annexes. La fatigue est au rendez-vous ainsi que le stress.

Tout l'avenir de ce spectacle se joue lors de ce festival : si c'est un succès à Chalon, le spectacle tournera. Dans le cas contraire, ce pourrait être une catastrophe.

Le temps est compté, il faut que tout soit prêt à l'heure dite.

En arrivant sur la place du théâtre, la foule est compacte : 600 spectateurs sont entassés et nous attendent de pied ferme.

C'est impressionnant et très grisant.

Le public chalonnais est très fidèle et revient à chaque fois nous voir.

A cause de la fatigue du voyage, la représentation n'est pas excellente : quelques fausses notes et un peu trop de pression...

 

21 juillet 2006

Nous profitons de ces 4 jours à Chalon pour continuer à travailler le spectacle : répétition chaque matin de 10h à 13h30.

Très mauvaise nuit car l'hôtel réservé par le festival est horrible : je n'ai pas de fenêtre et il y fait trop chaud.... Je dors au placard !

Chaque représentation diffère de la précédente car nous essayons de retravailler certaines scènes après chaque spectacle.

Nous jouons à 17h en pleine canicule : il fait entre 30 et 35°C. Nous devons mouiller le sol pour ne pas que le public se brûle les fesses en s'asseyant par terre !!!

Pendant la représentation, nous arrosons les spectateurs au tuyau.

La chaleur suffocante nous amoindrit et amoindrit la qualité du spectacle.

Comme à chaque représentation, la foule est compacte.

Heureusement, le spectacle est déambulatoire et la seconde partie se déroule dans une cour d'école ombragée.

Des enfants d'un centre de loisirs local participent au final du spectacle. Ils ont une énergie communicative et sont formidablement heureux de participer au spectacle.

Nous terminons totalement trempés de sueur mais heureux. Cette représentation est meilleure que la précédente.

 

22 juillet

Nous jouons dans un endroit excentré de Chalon pour éviter la cohue du Centre Ville (c'est samedi). 1h avant le début du spectacle, la foule commence à se masser sur le parking où nous débutons le spectacle.

Le repérage des lieux prend un temps considérable et notre loge dans le conservatoire a des soucis : la moitié des musiciens est à l'intérieur, l'autre attend devant la porte sans pouvoir rentrer car la porte est bloquée...

Pour ne rien arranger, un des musiciens oublie son costume à l'hôtel !

Le parking surchauffé n'est pas un lieu idéal pour jouer ce spectacle.

Il est très difficile de faire de la musique sous ce climat.

Difficile représentation.

Pierre Layac est dans l'assistance (ancien directeur du festival qui nous a beaucoup aidés dans le passé) ainsi que Jonathan Holloway (un de nos fans anglais qui travaillait au National Theatre de Londres). J'ai honte d'avoir raté cette représentation...

 

23 juillet

Meilleure représentation depuis notre arrivée.

Nous commençons à trouver nos marques. Le climat est plus clément, les sensations sont meilleures.

Le public se sent mieux dans la cour ombragée, nous aussi. Nous avons 2 rappels qui nous font beaucoup de bien.

Il est difficile d'arriver dans ce festival de Chalon avec un spectacle pas tout à fait prêt. D'un autre côté, il est difficile de jouer le spectacle 30 fois avant d'arriver sur place car le festival veut des créations et non des spectacles éculés.

Notre bilan est mitigé : après un très gros succès en 1998 et de bons échos en 2002, la nouvelle création tarde à trouver son rythme. Nous avons beaucoup souffert de la chaleur et des problèmes de logistique.

Les points positifs : gros succès public avec des jauges à plus de 500 spectateurs, bon échos dans la presse et rencontre de multiples acheteurs (une quinzaine de représentations sont vendues pour 2007).

Le spectacle va être retravaillé durant l'hiver 2006 pour repartir de plus belle en 2007.

 

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